Protoxyde d'azote : chaque
prise entraîne des risques
Inhaler du protoxyde d'azote (ou gaz hilarant) apparaît aujourd'hui comme une pratique de plus en plus répandue chez les jeunes. Or, la consommation de ce gaz peut engendrer de graves problèmes de santé.
Un gaz facilement accessible

Depuis plusieurs mois, de petites cartouches métalliques jonchent les trottoirs. Elles contiennent du protoxyde d’azote normalement utilisé comme gaz propulseur dans les siphons à chantilly. Aujourd'hui, des jeunes en font un usage détourné à des fins récréatives. Ils achètent dans un commerce ou sur internet pour quelques euros des cartouches métalliques normalement destinées à la chantilly. Le gaz contenu dans ces cartouches est vidé dans un ballon de baudruche avant d'être inhalé. L'inhalation provoque alors des rires incontrôlés qui durent une à deux minutes.
D’après une étude récente, le protoxyde d’azote est désormais la deuxième substance psychoactive la plus consommée après le cannabis chez les jeunes en France.
Des conséquences graves pour la santé
- vertiges
- risques cardiovasculaires
- brûlures
- perte de connaissance
- asphyxie
- troubles neurologiques
Tous ces risques sont majorés si la prise de gaz hilarant s'accompagne d'alcool ou d’autres drogues.
Agir face à ce phénomène
Il est important de prévenir les consommateurs des dangers qu'ils encourent. C'est pourquoi la direction de la santé de la ville de Saint-Denis organisera prochainement des rencontres pour mieux informer les parents et les professionnels et sensibiliser les jeunes.
Plus d’informations :
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Consultation jeunes consommateurs (CJC)
à Saint-Denis - tél. : 01 48 13 16 43 ou 01 42 43 94 02 - Plus d'infos : drogues-info-service.fr ou 0 800 23 13 13
Interdiction de la vente de capsules de protoxyde d'azote aux mineurs
- Depuis le 7 février 2020, il est interdit sur la commune de Saint-Denis de vendre ou de donner du gaz hilarant aux mineurs.
- Au niveau national, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi qui vise à interdire la vente de protoxyde d’azote aux mineurs le 11 décembre 2019. L’Assemblée nationale devrait l'examiner à son tour