Groupes et Expressions politiques
Avril 2021
Tribune Notre Saint-Denis
Un nouveau Budget Participatif : la parole est aux habitant.e.s
Toujours attachés à rapprocher la politique de la vie quotidienne des Dionysiens, nous avons décidés de refondre totalement le Budget Participatif. Nous l’avons rendu plus lisible et plus ambitieux afin qu’un maximum de Dionysien.ne.s s’en saisissent et portent des projets. Ce dispositif est la démonstration de la volonté des élu.e.s du groupe « Notre Saint-Denis » de revitaliser la vie démocratique locale.
Conçu pour favoriser vos initiatives en vous conférant un droit de décision et des moyens inédits, le nouveau Budget Participatif permettra de reconnaître vos expertises, d’encourager votre implication et de mobiliser des publics peu impliqués, jusqu’à présent, dans l’action citoyenne.
Trois grandes étapes sont à venir :
1ère étape jusqu’en juillet. Dépôt des projets dans les urnes présentes dans les équipements municipaux et sur le site internet créé à cet effet. Simultanément des réunions publiques seront organisées partout dans la ville.
2ème étape à partir de juillet et jusqu’en novembre. Les services de la ville travailleront, en lien avec les porteurs de projets, à une étude sur leur faisabilité.
3ème étape à partir de 2022 mise en œuvre des projets retenus.
Les élu.e.s du groupe Notre Saint-Denis souhaitent que ce budget s’inscrive dans une démarche en faveur d’une meilleure inclusion des quartiers. A ce titre, une enveloppe de 700 000€ sera répartie sur les 7 quartiers de la ville et 300 000 euros seront répartis pour les projets qui concernent l’ensemble de la ville.
De nouvelles orientations pour une ville durable
Lors du Conseil Municipal du 23 mars dernier, la majorité municipale a présenté ses orientations en faveur d’une ville durable : plantation de 1000 arbres par an, créations de micro-forêts urbaines, renforcement de la place de l’eau, repas végétariens et cantines écoresponsables, création de cours oasis dans les écoles, réaménagement du parc Marcel Cachin… Ces orientations sont transversales et viendront guider l’ensemble des décisions des élu.e.s « Notre Saint-Denis ».
C’est tout naturellement que le budget participatif s’inscrit dans cette démarche de transformation écologique. Ainsi, tous les projets menés qui concourront particulièrement à cette transformation se verront décerner un label « Eco-Projet ». Pour aller plus loin encore, ce label sera décerné à des actions et initiatives municipales, associatives ou citoyennes.
Hervé Borie, Président du groupe Notre Saint-Denis
Tribune Saint-Denis à gauche
Attendre les vaccins ou contraindre les laboratoires ?
Face à la flambée de l’épidémie de Covid, une fois encore, la Seine-Saint-Denis souffre plus que d’autres. Au critère de l’âge, s’ajoutent la densité de population, les conditions d’habitat, les pratiques professionnelles… qui exposent plus durement les habitants au virus. Et une fois encore, notre département ouvre la voie. Au côté de la médecine de ville, le Stade de France accueillera un grand centre pour vacciner massivement la population, seniors, scolaires, salariés exposés… Manquent les doses suffisantes, toujours et pour combien de temps ? Au moment où la Seine-Saint-Denis et notre ville devraient bénéficier d’un effort supplémentaire de la politique vaccinale, le gouvernement gère la pénurie.
L’intelligence collective a relevé des défis immenses
Les chercheurs ont pourtant mis au point plusieurs vaccins en un temps record, grâce d’ailleurs aux financements publics et privés. Les soignants font face, en dépit de l’ampleur de la pandémie. Les services publics dionysiens, et d’autres ailleurs, sont mobilisés de façon exemplaire. Des chaines de production sont disponibles en France pour importer la fabrication des doses... mais restent désespérément à l’arrêt.
Alors ? Alors la lutte contre la pandémie a besoin de courage politique. Quand la pénurie de produit fait courir un risque sanitaire, l’exécutif a le pouvoir de racheter les brevets concernés pour introduire les vaccins dans le domaine public et obtenir le droit de les produire. C’est le recours à la licence d’office. En novembre déjà, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits Humains appelait à collectiviser les licences. L’Europe a dit non. La France a dit non.
Les appétits financiers des laboratoires menacent la santé publique
Nos dirigeants sont au pied du mur : user de leur pouvoir pour servir l’intérêt général ou confisquer ce pouvoir aux seuls intérêts des laboratoires pharmaceutiques. Notre groupe appelle solennellement la municipalité à « aller au combat pour tordre le bras aux laboratoires privés », selon les mots du Maire de Marseille. Comme lui, comme de nombreuses voix se font entendre, nous enjoignons le Maire de notre ville à demander publiquement au Président de la République le recours aux licences d’office.
« Saint-Denis à gauche » : Laurent Russier, Nora Bensalah, Sofia Boutrih, Jaklin Pavilla, Stéphane Peu, David Proult, Sophie Rigard, Bakary Soukouna