Sécurité publique : un bilan encourageant
Quatre ans après l’adoption de son plan de sécurité et tranquillité publiques (septembre 2020), la municipalité a présenté le 17 octobre en conseil municipal le bilan annuel des actions menées pour apaiser et sécuriser l’espace public. Un bilan jugé « satisfaisant » par Gwenaëlle Badufle-Douchez, adjointe au maire en charge de la sécurité qui souligne « l’efficacité de la vidéoprotection et la professionnalisation des policiers municipaux équipés de caméras-piétons depuis juin ».
Elle salue aussi l’ouverture en juillet dernier du nouvel hôtel de police municipale qui permettra de relancer la dynamique de recrutement de policiers municipaux (objectif : atteindre les 120 policiers en 2025). Il accueille désormais un Centre de supervision urbaine (CSU) qui a étendu ses horaires, si bien que la police municipale est désormais joignable 24h/24 et 7j/7 via le 3055, devenu « un réflexe pour les habitants ». Les appels sont passés de 239 en 2019 à 6 521 en 2022, pour dépasser les 14 000 en 2024 depuis le début de l’année. La Ville a aussi déployé une centaine de caméras par an depuis le début du mandat. « Nous avons dépassé les 500 points de vue, contre 80-90 caméras au début du mandat », a précisé Mathieu Hanotin, lors du conseil municipal.
Pour la création d’un Groupe local de traitement de la délinquance
Conséquence : des progrès notables ont été constatés cette année en matière de sécurité du côté de la Porte de Paris, de la rue Gabriel-Péri et place des Tilleuls. Mais « des points difficiles perdurent », admet Gwenaëlle Badufle-Douchez qui fait référence aux deux principales zones : la gare de Saint-Denis et la place du 8-Mai-1945, où les violences entre bandes, les regroupements massifs ou les trafics de cigarettes et de médicaments continuent.
Malgré « une surveillance accrue » et des interpellations de revendeurs autour de la gare en 2024, les trafiquants « continuent d’opérer » et l’effet sur le terrain reste « modéré », estime le rapport annuel sur la politique de sécurité et de tranquillité publique. La situation est similaire sur la place du 8-Mai-1945. « Notre action reste limitée, car la justice et la police nationale ne suivent pas toujours », regrette Gwenaëlle Badufle-Douchez, qui vient d’envoyer un courrier au procureur pour demander la création d’un Groupe local de traitement de la délinquance (GLTD). Celui-ci réunirait les forces de l’ordre locales, la justice et les services municipaux concernés. Objectif : coordonner les actions et mettre en place des interventions judiciaires rapides et ciblées.
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