Le restaurant Majâz, une invitation au voyage

Déco soignée et effluves orientales : le Majâz, nouveau restaurant marocain au centre-ville, vise l’excellence.

« Les riches plafonds/Les miroirs profonds/ La splendeur orientale ». Ces vers de Baudelaire résonnent avec les mots de Youness Bourimech, l’entrepreneur de 44 ans qui vient d’ouvrir, à proximité du métro Basilique, un restaurant marocain. Le Majâz, c’est son nom, a pour vocation d’« offrir une traversée, une passerelle culinaire entre Saint-Denis et le Maroc », et de « proposer un dépaysement, un voyage à travers la décoration et la cuisine marocaine », assure son créateur, directeur général du groupe B.SG spécialisé dans le bâtiment et la restauration.

Propriétaire de deux restaurants à Bondy, l’homme a décidé d’investir à Saint- Denis qui « mérite le beau et le bon ». Il s’est installé dans de grands locaux (200 m2 sur deux étages) appartenant à la ville, via sa foncière Saint-Denis-Commerces, outil pour favoriser la diversification commerciale. Une étape supplémentaire vers la métamorphose du centre-ville où sera bientôt livrée la nouvelle place Jean-Jaurès.

Tajine aux poires sublimé de noix et de miel

Le dirigeant a donc mis les petits plats dans les grands, notamment en termes de décoration. Il s’est inspiré « des couleurs et de l’architecture » du jardin secret de Marrakech, situé en plein cœur de la médina. Sur la gauche en rentrant, derrière les voûtes, un imposant bar recouvert de carreaux vert émeraude en zellige. Dans la grande pièce principale, de magnifiques tables à rayures en bois et en résine, des banquettes vertes en velours, des luminaires d’inspiration marocaine et même... un olivier !

La carte du restaurant fait la part belle aux tajines : kefta aux petits pois et oeufs, agneau aux pruneaux et amandes, poulet aux olives et au citron confit, etc. Mais aussi un tajine aux poires sublimé de « noix croquantes et d’un filet de miel doré ». La sélection de couscous est également variée et innovante : couscous au méchoui, royal, fassi, tfaya, etc. Et du côté des desserts, des pâtisseries marocaines, le baghrir au miel et aux amandes ou le jawhara. « Nos mamans marocaines nous ont nourris avec cette cuisine. On aimerait à notre tour transmettre les saveurs, les odeurs et les épices de notre enfance », revendique Youness Bourimech qui désire, à terme se hisser dans le top 3 des restaurants de qualité à Saint-Denis.