Une journée olympique particulière pour 5 mamans dionysiennes
Dimanche 4 août, 10h. Sous un soleil radieux, des centaines de spectateurs et spectatrices convergent vers les portes dans l’enceinte du Stade de France pour assister aux épreuves qualificatives d’athlétisme du jour. Parmi cette foule disciplinée, des Dionysiennes et Dionysiens invités par la Ville à vivre cette journée de compétition depuis les tribunes.
Deux habitants du quartier Allende, Rayan, 7 ans, et sa maman Djouher, sourire aux lèvres, sont venus encourager les athlètes de bon matin. « Nous avons gagné des places offertes par la Ville lors du tirage au sort de la fête de l’école et nous sommes très heureux d’être là », explique la jeune femme. Son fils Rayan écarquille les yeux, à la recherche de la Française Alice Finot, tout juste qualifiée pour la finale du 3000 mètres steeple : « C’est la 2e fois que je viens dans le stade, la première fois, j’avais juste visité les vestiaires et c’était trop bien ».
« C’était un de mes rêves, je pensais que l’athlétisme était inaccessible »
Tout à côté de Djouher et Rayan, quatre autres mamans, convaincues des bienfaits du sport dans la vie de leur famille, ont aussi fait le choix d’accompagner leur enfant. « Je voulais vivre ce moment avec ma fille, et quand j’ai reçu le mail, tout le quartier le savait ! », s’enthousiasme Maschi, habitante du quartier Joliot-Curie. C’était un de mes rêves, je pensais que l’athlétisme était inaccessible. Grâce à la Ville que je remercie, j’ai pu le vivre ». Cette maman de 4 enfants (qui pratique assidûment le sport) précise que la famille ne part pas en vacances cet été : « Nous vivons au rythme des Jeux, et cet événement m’a donné un coup de boost. Et pour moi qui suis auto-entrepreneuse, les Jeux me motivent pour réussir. »
Quelques sièges plus loin, une voix timide s’élève : « Allez, allez ! ». Valérie, venue avec sa fille depuis le quartier Floréal, encourage Alexandra Tavernier, l’athlète française qui se prépare pour son 2e lancer de marteau. « On se demande combien coûte un billet et c’est vraiment bien que la Ville ait permis aux habitants et habitantes de venir assister à des épreuves », se réjouit la jeune femme. « Ma fille aurait préféré assister à une épreuve de natation, elle en fait depuis 5 ans au Sdus. Mais c’est la première fois qu’elle vient au Stade de France et il était hors de question que nous n’y allions pas ! »
Un sourire illumine le visage de la future collégienne qui souhaite pratiquer du water-polo l’année prochaine. « La pratique du sport est importante chez tous mes enfants pour les mettre en forme », explique sa mère qui, en tant que personnel soignant de l’AP-HP, mesure l’importance de l’effort dans le quotidien de ses trois enfants. Voir de près des athlètes de haut niveau constitue une source de motivation chez eux.
Rayan et sa maman Djouher
« L’an prochain, ma fille de 7 ans fera de l’athlétisme »
Née dans le quartier des Cosmonautes où sa famille réside toujours, Naïma est partie tôt de son domicile pour se rendre au stade avec son fils Naël. Pourtant fan de football, celui-ci n’a pas hésité à suivre sa maman dans cette journée d’athlétisme et ainsi bénéficier des billets gagnés par sa tante dionysienne à la fête des enfants du 25 mai.
« La Ville a souhaité que les directions des écoles organisent des tirages au sort pour en faire bénéficier les enfants, ainsi que les fêtes de quartier et la fête des enfants », précise Leyla Temel, adjointe au maire en charge de l’éducation.
« Les frères de Naël sont restés chez mes parents, nous allons ensuite nous rendre au parc de la Légion-d’Honneur pour découvrir les animations ! », précise Naïma, ravie de cette journée sportive à Saint-Denis.
Khadija et son jeune fils Adem, quant à eux, sont « venus découvrir l’athlétisme au Stade de France alors que mon fils pratique plutôt du foot ! ». Habitante de la Plaine, côté Front-Populaire, la famille a participé à la Fête de quartier en juin et a eu la surprise de remporter deux places pour la compétition d’athlétisme. « C’est une super journée de découverte avec mon fils. L’année prochaine, il souhaite pratiquer du tir à l’arc qu’il a découvert lors d’un stage organisé par la Ville. Et il a pu en faire au Playground ! ».
Maschi, dont les deux grands fils pratiquent boxe et karaté en club, enchérit et confirme la qualité des animations des sites de célébration de la ville : « Ma fille de 7 ans a été repérée par un animateur du Playground et l’année prochaine, elle fera du sport comme ses frères, elle s’inscrit au club d’athlétisme ! ». Ces cinq mamans sont unanimes : après cette session au Stade de France, direction le Parc de la Légion-d’Honneur avec leurs enfants pour poursuivre leur journée olympique sur le site du Playground. Une preuve que la motivation à la pratique sportive chez les plus jeunes tient aussi à celle de leur maman.
