« Donner l’envie du sport aux jeunes »
Leurs couleurs éclatantes attirent l’œil. Leurs silhouettes hybrides, la curiosité. Installées dans le jardin de l’Écluse, les trois installations du créateur parisien Stéphane Ashpool, fusionnent l’art et le sport dans des objets de mobilier urbain. Avec ses œuvres réalisées en association avec le Comité International Olympique (CIO), le fondateur de la marque de vêtements Pigalle entend passer un message à la jeunesse dionysienne : se lancer, pousser ses limites et se réunir grâce aux sports.
3 QUESTIONS À STÉPHANE ASHPOOL
En arrière-plan, l’installation « Highlights », qui transforme un lampadaire en panier de basket. © IOC
Quelles sont vos inspirations pour ces installations ?
Je fais ce type d’installation depuis maintenant des années. J'ai commencé avec un terrain à Pigalle (le terrain de basket « Playground Duperré », NDLR). Dans cet espace, qui avait vocation à être un peu dégradé, j’ai vu qu’en installant de la couleur, ça attirait les jeunes générations. ça leur donne une pulsion sportive, et pourquoi pas l'envie de devenir de futurs athlètes. J’aime voir les choses d’un œil enfantin, d’où les couleurs primaires utilisées.
Des membres de la fédération internationale de volley-ball sur l’installation « Shooting Stars ». © IOC
Pourquoi avoir choisi de représenter le basket, le football et le volley-ball ?
C’est très simple : ce sont des sports collectifs. Réunir les gens, c’est mon moteur premier dans la vie, et effectivement dans le sport. J’ai commencé le basket avec un cerceau sur un arbre, dans mon école. Ce n’était pas du tout un panier de basket, c’est ça qui m’a attiré.
Des installations pour attirer la jeunesse dehors, sur les terrains de sport. © IOC
Quel lien entretenez-vous avec Saint-Denis ?
J’ai beaucoup d’accroche avec Saint-Denis : je viens du 18ème, je suis souvent venu ici. Mon parrain habite ici. Je me sens proche de la ville et de ses habitants. Je souhaite que les jeunes de Saint-Denis viennent découvrir ces installations, qu’ils en prennent possession, elles sont à eux.