Flamme Olympique : un casting XXL à Saint-Denis
Un public dionysien venu nombreux pour vivre un moment fort
La météo capricieuse n’aura pas refroidi la foule. En cette matinée du vendredi 26 juillet, la ville de Saint-Denis a accueilli la dernière étape du relais de la flamme Olympique, avant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques. Tout au long des trois séquences du parcours – Quartier Pleyel, Stade de France et le long du canal – les spectateurs, venus de toute la France et des quatre coins du monde, se sont mêlés aux nombreux Dionysiennes et Dionysiens pour acclamer les relayeurs dans une ambiance festive animée par des fanfares et les hourras.
Du quartier Pleyel au canal Saint-Denis
Au départ du boulevard Ornano, à proximité de la place de la Berline, cette première séquence est passée par la gare Saint-Denis Pleyel inaugurée en juin dernier. Les porteuses et porteurs de la Flamme ont monté les marches en direction du tout nouveau Franchissement Urbain Pleyel (FUP), pour le traverser, avant de faire demi-tour pour revenir sur le parvis de la Gare.
Au départ de la Porte de Paris, cette seconde étape a fait le tour du Stade de France, icône ayant accueilli des dizaines de millions de fans de musique et de sport venus du monde entier, est passée par la passerelle en direction du Centre Aquatique Olympique (CAO), avant de finir sa course au jardin de l’Écluse.
Pour cette troisième étape avant l’ultime relais devant la basilique de Saint-Denis, la Flamme a en enfin vogué sur le canal Saint-Denis, totalement réaménagé pour offrir un nouvel environnement plus agréable.
© Yann Mambert
« C'est une grande fierté. Quand on m'a appelé pour porter la flamme, j'étais super content, je ne m'y attendais pas ! Les Jeux olympiques, c'est un moment de fraternité, une concorde.
Saint-Denis, c'est beaucoup pour moi, c'est la première ville que j'ai connue quand je suis venu en France. »
Claude M'Barali, dit MC Solaar
© Aiman Saad Ellaoui
« Ce parcours de la flamme est un moment émouvant pour moi. Avoir été désigné porteur de la flamme est un honneur pour le club et une fierté également personnelle. C'est aussi quelque part la reconnaissance de mon parcours de plusieurs dizaines d'années dans le sport et dans le tennis de table. »
Jean-Claude Molet, président du Saint-Denis Tennis de Table 93
© Benjamin Le Souef
« Je suis très émue de faire partie des relayeurs de la flamme. Les gens sont venus de partout pour nous voir. L’hôpital Casanova avait sorti les malades qui sont en fauteuil roulant pour l’occasion. Une femme est venue me voir pour me dire « ma mère m’a dit que vous m’avez-mise en monde ! ». Saint-Denis mérite ce coup de projecteur. C’est une ville ultra-vivante qui se bat avec le cœur et représente la France de demain. »
Ghada Hatem-Gantzer (à droite), gynécologue fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis
© Julien Moschetti
« Je suis très fier d’être le relayeur de la flamme. J’ai quitté la Turquie il y a 5 ans pour rejoindre ma femme qui habite à Saint-Denis. J’ai tout recommencé à zéro. J’ai appris le français en l’espace 6 mois et j’ai depuis monté trois entreprises dans le secteur de l’hôtellerie. J’ai aussi une petite fille de 6 mois ! ».
Amer Amjad Abdelazeem, entrepreneur jordanien
© Yann Mambert
Catherine Pierre-Andreazzoli, multiple championne d’Europe de judo et directrice technique de la section judo du Saint-Denis Union Sport en compagnie de Christophe Tiozzo, natif de Saint-Denis, champion du monde de boxe des supers moyens 1990, champion d’Europe poids moyen 1988
© Aiman Saad Ellaoui
Sergueï Bubka, athlète ukrainien, qui a battu un de ses tout premiers records du monde du saut à la perche au stade Delaune, à Saint-Denis.
© Benjamin Charlery
« C’était très fort de courir sur Franchissement Urbain Pleyel (FUP) avec la Flamme, d’autant plus que l’on pouvait voir le CAO. Le projet n’est pas encore terminé. Il faudra attendre juin 2025 pour qu’il soit ouvert au grand public ».
Laure Mériaud et Cécilia Gross, les deux architectes du Centre aquatique olympique (CAO).