Monuments et
sites remarquables
Temps libre
Riche de son histoire ancienne et contemporaine, Saint-Denis compte de nombreux lieux remarquables à admirer ou à visiter.

Située au cœur de la ville, elle est considérée comme l'un des plus beaux chefs-d'œuvre de l'art gothique. À l'origine, une église fut élevée à la fin du Ve siècle par sainte Geneviève, à l'emplacement de la tombe présumée de saint Denis, premier évêque de Paris et martyre décapité en 280.
Au VIIe siècle, Dagobert Ier, roi des Francs, y fit construire une grande église abbatiale et fut le premier roi à y être inhumé. L'église devint dès lors la nécropole de la plupart des rois de France. En 754, le pape y procéda au sacre du roi Pépin le Bref. Le fils de celui-ci, Charlemagne, y fit édifier la nouvelle basilique carolingienne.
À partir de 1122, sous l'autorité de l'abbé Suger, l'abbatiale fit l'objet d'une importante rénovation architecturale. L'oriflamme de l'abbaye, devenu étendard du roi de France, accompagna les armées au combat jusqu'à la fin du Moyen Âge, faisant flotter sa devise « Montjoie Saint-Denys », sur les champs de bataille, notamment à Bouvines où s'affrontèrent les troupes de Philippe Auguste à celles de Jean sans Terre.
La Basilique fut fortement endommagée, une première fois sous la Fronde, puis pendant la Révolution française. Sa restauration fut confiée au XIXe siècle à Viollet-le-Duc, qui la remania pour lui donner son aspect actuel. Chaque année au mois de juin, la basilique accueille Mozart, Verdi, Mahler, Puccini, et les grands chefs-d'œuvre de la musique classique dans le cadre du Festival de Saint-Denis.
La dernière campagne de restauration qui s'est achevé en 2015, au terme de 3 ans de travaux minutieux, a permis de redonner tout leur éclat à la façade de l'édifice et aux vitraux du déambulatoire.
La crypte témoigne de l'histoire la plus ancienne de la basilique. Souvenir de l'emplacement de la tombe de Saint Denis et de ses compagnons, la fosse, située juste au-dessous du maître-autel de l'église, est le centre et l'origine de tous les édifices construits jusqu'au XIIIe siècle.
Parmi les sarcophages de pierre retrouvés par les archéologues dès le XIXe siècle figuraient de nombreuses sépultures d'aristocrates francs, notamment celle de la reine Arégonde, belle-fille de Clovis, morte dans la seconde partie du VIe siècle. La noblesse se faisait inhumer auprès des saints martyrs dans l'espoir de gagner une place au paradis. Cette nécropole se développa bien au-delà de l'édifice.
Édifiée sous la direction de l'abbé Suger, au début du XIIe siècle, la façade préfigure celles des grandes cathédrales gothiques. On y voit pour la première fois une rose et trois portails de grandes dimensions qui était, à l'origine, encadrés par des sculptures monumentales, les statues-colonnes, qui furent retirées au XVIIIe siècle. Divisé en trois parties par des contreforts, l'édifice présente un aspect massif, encore roman. La présence de créneaux accentue l'impression d'une forteresse sacrée.
Depuis le XVIIIe siècle, la façade a subi de nombreuses altérations mais une grande partie de la sculpture d'origine subsiste. La flèche nord a été détruite par la foudre en 1836. Remontée l'année suivante par Debret, le mauvais état des parties inférieures et des négligences dans la restauration ont conduit l'architecte Viollet-le-Duc à l'araser en 1847.
Le déambulatoire, édifié sous la direction de l'abbé Suger de 1140 à 1144, constitue une des créations majeures de l'architecture médiévale européenne. Il consacre, en Île-de-France, la naissance de l'art gothique.
Le chevet, conçu comme un reliquaire monumental inondé de lumière colorée et surélevé par rapport au reste de l'église, était destiné à l'exposition des reliques des saints martyrs.
Le jour de la consécration du chevet, le 11 juin 1144, les reliquaires contenant les ossements des saints ont été transportés de la sombre crypte vers le nouvel espace supérieur, au cours d'une grande procession conduite par le roi Louis VI, en présence d'Aliénor d'Aquitaine, d'une vingtaine d'évêques, de nombreux abbés et d'un légat du pape. Disposées dans le somptueux autel décoré d'or et d'argent, les reliques étaient alors en pleine lumière et visibles de toutes les parties de l'église.
Construite à partir des années 1240, la nef est caractéristique de l'art gothique rayonnant à son apogée. L'architecture y est réduite à un squelette. Les vitraux occupent la plus grande partie des parois. La volonté d'évider au maximum le bâtiment contribue à faire de cette église un écrin de lumière imitant la Jérusalem céleste, modèle de la création architecturale chez les chrétiens. Conçus au XIXe siècle, les vitraux des parties supérieures représentent une série de rois et reines de l'époque médiévale.
L'ensemble de l'édifice s'organise autour du transept. Dans ce carré central, défini par les quatre puissants piliers de la croisée, sont transférés les gisants de seize rois capétiens et carolingiens.
Quatorze y sont aujourd'hui encore et, au fil des siècles, cet espace majestueux s'est enrichi de nouveaux gisants et de trois magnifiques mausolées de style Renaissance. Immenses, les roses révèlent la prouesse technique des constructeurs de cathédrales.
Le portail nord est une oeuvre du XIIe siècle, profondément restaurée au siècle dernier. Les splendides statues-colonnes représentent les six premiers rois capétiens. Des scènes du martyr de Saint Denis sont sculptées sur le linteau et le tympan.
Des célèbres vitraux exécutés pour l'abbatiale de Saint-Denis au XIIe siècle, subsistent quatre baies et des fragments dispersés, reconstitués et complétés par l'architecte Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Ils sont les premiers en Île-de-France et parmi les plus anciens conservés en Europe.
>> Visitez le site de la basilique-cathédrale de Saint-Denis
Plan d'accès par autocarsInstallé dans un ancien carmel du XVIIe siècle, situé entre la basilique et le Stade de France, le musée d’art et d’histoire vous accueille pour une visite insolite !
Installé dans un cadre plein de charme, au cœur d'un carmel du XVIIe siècle et de sa chapelle néo-classique classée monument historique, situé entre la basilique et le Stade de France, le Musée d’art et d’histoire vous accueille pour une visite insolite !
>> Visiter le site internet du musée d'art et d'histoire
lundi, mercredi et vendredi : 10h à 17h30
jeudi : 10h/20h
samedi et dimanche : 14h à 18h30
Fermé les mardis et jours fériés.
5 € ; tarif réduit : 3 € (+ de 60 ans, étudiants, Amis du Louvre, …) ; tarif groupe : forfait de 52 euros + 3 euros par participant (sauf conditions de gratuité). Gratuit pour les - de 16 ans, les demandeurs d’emplois et les Rmistes, les étudiants de Paris 8, invalides de guerre, handicapés. Gratuit le premier dimanche de chaque mois, tarif réduit les autres dimanches.
Métro 13 : station Saint-Denis Porte de Paris (sortie 4)
RER D : arrêt Gare de Saint-Denis
Autobus : 154, 254, 255, 170 (square De Geyter)
Tramway T1 : arrêt Basilique de Saint-Denis
Tramway T5 : arrêt Marché de Saint-Denis
Tramway T8 : arrêt Porte de Paris
Voiture : Autoroute A1 et A86, sortie Saint-Denis Porte de Paris
Parking : Basilique, Porte de Paris
L’Unité d’archéologie de la ville de Saint-Denis effectue depuis plus de quarante ans des fouilles sur l’ensemble de la commune, exploite scientifiquement leurs résultats et les transmet au public le plus large. Ainsi, chaque année, de nouvelles données viennent enrichir l’histoire de la ville, de ses quartiers. La Fabrique de la ville et ses échafaudages visitables permettent de croiser archéologie, architecture et urbanisme pour apprendre à « lire » la ville.
Informations et réservations : 01.83.72.23.20/ 28 ou action.culturelle.archeologie@ville-saint-denis.fr
Visitez la publication électronique : « Saint-Denis, une ville au Moyen Age », réalisé avec le ministère de la Culture et de la Communication.
La Fabrique de la ville
Lieu unique en son genre, la Fabrique de la ville, située au 4 rue du Cygne, propose un regard inédit sur l’histoire de Saint-Denis. À travers une fouille archéologique menée en cœur d’îlot de 2009 à 2017 et le squelette d’une maison, le visiteur découvre les grandes transformations architecturales, sociales et économiques de la ville.
La maison-échafaudage abritait il n'y a pas si longtemps encore un atelier d'artistes. Au XXe siècle, elle était bistrot et, au XVIIIe siècle, grenier à foin. Une maison aux multiples vies, fonctions et résidents. Autant d'histoires individuelles en lien avec l'histoire de la ville et l'histoire de France.
Coiffée d’une toile de chapiteau de cirque, en forme d’étrange champignon, la maison de la Fabrique de la ville a été habillée par les architectes Patrick Bouchain et Loïc Julienne (CONSTRUIRE), Pierre Schneider et François Wunschel (1024 architecture).
Les Mercredis de l'archéologie
L'Unité d'archéologie organise pour les enfants de 8 à 12 ans des ateliers et des visites pour découvrir la ville, observer des objets archéologiques et expérimenter des techniques. Chaque mois, un atelier est proposé de 14h30 à 16h.
Certains ateliers sont payants.
Réservation obligatoire au minimum 48h avant l’atelier, dans la limite des places disponibles. Programme trimestriel sur simple demande.
Truelles et cacahuètes
Vous êtes curieux ? Vous aimez l’archéologie et l’histoire ? Venez découvrir le patrimoine de votre ville en notre compagnie et participez gratuitement aux ateliers de découverte de l’archéologie.
En soirée, de 18h30 à 20h, manipulez et initiez-vous au travail des archéologues et découvrez votre patrimoine lors de ces échanges, dans une ambiance conviviale.
Ces rendez-vous, accessibles à partir de 16 ans sont programmés régulièrement. Renseignez-vous.
Visiter des fouilles archéologiques
Selon l'actualité des fouilles, des portes ouvertes sont organisées pour faire découvrir aux habitants l'histoire de la ville ainsi que le métier d'archéologue.
Les classes et groupes sont également accueillis par l’action culturelle de l’Unité d’archéologie tout au long de l’année.
Offre pédagogique disponible sur simple demande.
Accès, horaires et visites :
Accès libre
Pour les individuels :
Visite guidée de la Maison-échafaudage le mercredi à 15h30, sur réservation préalable
Ouverture le 1er dimanche de chaque mois de 15h à 18h (visite libre et visites guidées à 15h et 16h30) sauf en octobre et janvier.
Ouvertures exceptionnelles en cas d’évènementiels (Journées nationales de l’archéologie, Journées européennes du patrimoine, Fête de Saint-Denis, etc.), se renseigner.
Fermeture les jours fériés, pendant les congés scolaires de Noël, la semaine du 15 août et la suivante.
Pour les groupes :
Accès à la Fabrique de la ville (4, rue du Cygne) :
• Métro ligne 13, arrêt basilique de Saint-Denis
• RER D, arrêt Saint-Denis Gare
• Tramway T1, arrêt basilique de Saint-Denis
• Accès voiture, autoroute A1 et A86 sortie Saint-Denis-Centre-Porte-de-Paris. Centre-ville piéton, stationnement parking Basilique
Les Ursulines, qui ont fait construire ce bâtiment, s'y sont installées à partir de 1641. C’est dans ce couvent, situé rue des Ursulines, que le jeune roi Louis XIV et sa mère, Anne d'Autriche, logèrent en 1652, au cours de leur séjour à Saint-Denis pendant la Fronde. L’Assemblée Nationale ayant décrété la suppression des communautés religieuses et l’évacuation des maisons pieuses, en 1792, les religieuses quittèrent les lieux. Seule subsista, jusqu'en 1822, l'école pour jeunes filles qui ferma lorsque la Mère parent ne fut plus en mesure de la diriger du fait de son grand âge. Le couvent changera ensuite plusieurs fois de fonction et de propriétaires. Hôpital militaire puis siège de la sous-préfecture, il fut vendu à la fin du XIXe siècle et abrite aujourd'hui des habitations privées.
L’immeuble du 46 rue de la Boulangerie relève d’un type architectural caractéristique du début du XVIIIe siècle. Longtemps désaffectée, la maison aux Masques a été inscrite au titre des Monuments historiques en 2006, avant de bénéficier d’une importante réhabilitation achevée en 2010.D Derrière sa façade sur laquelle sont visibles quatre masques figurant les saisons, ont été conçus des appartements ainsi que des locaux commerciaux, au rez-de-chaussée.
Avec ses moulages, sa corniche et sa balustrade en béton, la maison Coignet, située 72 rue Charles Michels, est la plus vieille maison en béton de France et reste encore aujourd’hui une pièce maîtresse de l’histoire mondiale de l’architecture.
La Maison d'éducation de la Légion d’honneur n’est pas une école comme les autres. Depuis l’institution de l’Ordre nationale de la Légion d’honneur, le 19 mai 1802, Napoléon songeait à doter ses membres d’une aide sociale. Désirant donner une bonne éducation des filles de décorés, l’empereur décida l’ouverture d’établissements publics pour leur instruction.
Située dans l’ancienne abbaye de Saint-Denis, cette école publique et laïque française est un lycée de filles qui accueille également des classes d'hypokhâgne-khâgne et de BTS. Les jeunes filles sont toutes internes et portent un uniforme. Cet établissement est reconnu pour l’excellence de son enseignement et le taux de réussite au baccalauréat y est remarquable.
Cliquer ici pour visiter le site de la Maison d'éducation de la Légion d’honneur
En 1722, Rodolphe Ebinger, ancien ouvrier d’Oberkampf, le célèbre fabricant de toiles peintes de Jouy-en-Josas, crée une manufacture établie en bordure du Croult. Les opérations de lavage, d’impression et séchage liées à la confection des toiles peintes, nécessitaient la proximité d'une eau abondante et des locaux spacieux. Le bâtiment, situé au 9 rue Auguste Blanqui, semble tirer son nom des « arbalétriers », les pièces inclinées supportant les versants du toit dans une ferme de charpente.
L'implantation du Stade de France, inauguré en 1998, a accéléré le développement économique et social de la Plaine, un quartier de la ville de Saint-Denis. C'est le premier grand chantier national associé à un tel renouveau urbain.
Vitrine architecturale et technologique, le Stade de France est devenu un élément incontournable du patrimoine de Saint-Denis, au même titre que la Basilique. Chaque année, 80 000 personnes en moyenne le visitent. Flâner sur les bords de la pelouse, découvrir les vestiaires, la tribune officielle, comprendre la construction du monument, sans oublier les anecdotes qui viennent pimenter la visite... Une façon de revivre les grands moments de la vie de cette enceinte sportive et culturelle devenue mythique. Ce nouveau temple de lumière, où les rois d’un autre temps viennent graver leur légende, est tout simplement la fierté de toute une population.
Le Stade de France a été dessiné par quatre architectes français : Michel Macary, Aymeric Zubléna, Michel Regembal et Claude Constantini. Ils ont conçu un édifice épuré où les thèmes de mouvement, de légèreté et d'universalité sont suggérés. La forme en vague de la toiture supérieure et le toit en ellipse représentent une performance architecturale et technique.
Véritable auréole flottante de 42 mètres au-dessus de la pelouse, le toit est l'un des aspects les plus remarquables de l'édifice. Sa forme en ellipse symbolise l'universalité du sport. Sa surface (6 hectares) et son poids (13 000 tonnes) constituent une prouesse technique. Il protège les 80 000 spectateurs sans couvrir l'air de jeu. La verrière teintée au centre atténue les contrastes et répartit la lumière naturelle. Elle filtre les rayonnements rouges et infrarouges mais passe les bleus et les verts nécessaires à la santé du gazon.
Le stade de France est signataire de la Charte Nationale de l'Accessibilité et de la Charte Tourisme et Handicap, label « tourisme & handicap » pour le handicap mental et le handicap moteur. Plus de mille sièges sont réservés aux fauteuils roulants et à leurs accompagnateurs, aux meilleurs emplacements du Stade.
Inaugurée le 21 septembre 2012, la Cité du cinéma imaginée par Luc Besson a trouvé son écrin Carrefour Pleyel, dans une ancienne centrale thermique (Saint-Denis II), bâtie à la fin des années 1920 par la Société d'électricité de Paris pour alimenter et éclairer le jeune métropolitain parisien.
Aujourd'hui, cette cathédrale du cinéma à l'imposante nef de verre et de métal regroupe, en un même lieu, toutes les ressources humaines, techniques et logistiques nécessaires à la réalisation d'un film : écriture du scénario, production, construction de décors, confection de costumes, studios de tournage, post-production et salle de projection.
La cité a également pour ambition de devenir une pépinière de talents et de compétences. C'est la raison pour laquelle elle abrite trois écoles de cinéma :
L'École Louis-Lumière, grande école publique dédiée aux métiers du cinéma, de la photographie et du son, qui a vu le jour en 1926 sous l’impulsion de figures telles que Louis Lumière ou Léon Gaumont, et a rejoint la cité en 2012.
L' École de la Cité, imaginée par Luc Besson, ouvertes aux jeunes de 18 à 25 ans, et pour laquelle l'esprit créatif des candidats est le principal critère de recrutement. Elle propose deux formations : auteur/scénariste et réalisateur.
La N.E.F. des acteurs, qui propose depuis 2015, des formations au métier d'acteur au cœur de la cité.
Pour en savoir plus, consultez le site de la N.E.F.
Les élèves de ces trois écoles, en contact permanent avec les professionnels qui travaillent dans la cité, sont donc en totale immersion et peuvent travailler en synergie les uns avec les autres.
La Cité du cinéma dévoile une partie de ses secrets aux visiteurs qui souhaitent la découvrir à travers des visites guidées, organisées sur réservation.
• Mail : visites@cultival.fr
• Tél : 0825 05 44 05 (0,15€/min)
• Site : www.cultival.fr
La cité accueille également des expositions temporaires autour de « phénomènes » cinématographiques. Au cours des dernières années, les amateurs ont ainsi pu s'offrir une plongée dans l'univers de Star Wars et de Harry Potter.
Plan d'accès par autocars
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Office de Tourisme Plaine Commune Grand Paris
1 rue de la République
93200 Saint-Denis
Téléphone :
01 55 87 08 70
Lundi au dimanche : de 9h30 à 18h
Jours fériés :10h à 14h
Fermé les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai
Plus d'informations : www.tourisme-plainecommune-paris.com